Partager

Le coût alimentaire est le principal poste de charge de l’atelier laitier. Il représente 75 % des charges opérationnelles et 50 % du coût de production.

Le coût alimentaire est le principal poste de charge de l’atelier laitier. Il représente 75 % des charges opérationnelles et 50 % du coût de production.
Orne Conseil Elevage a étudié l’influence des équipements et des pratiques de distribution des aliments sur le coût alimentaire auprès de 120 éleveurs du département.Nous avons appris que :

  • La vache ornaise consomme avant tout du maïs ensilage (52 % de sa ration annuelle) puis du pâturage (22 %),
  • 50 % des élevages Normands ferment leur silo d’ensilage au pâturage contre 25 % des élevages Prim’Holstein,
  • La ration complète représente 28 % des rations (contre 11 % en 2000),
  • La vache ornaise consomme en moyenne 4 kg de concentré par jour en hiver dont 2,8 kg de correcteur azoté,
  • Les matières 1ères représentent 42 % des correcteurs azotés,
  • Le tourteau de colza représente le 1er correcteur azoté distribué sur le terrain (18 %),
  • 31 % des élevages rencontrent des problèmes récurrents de fièvre de lait et 18 % des problèmes d’acidose,
  • L’efficacité alimentaire est un critère d’appréciation important des rations. Pour être comparable il doit être corrigé du stade de lactation, du % de primipares, et de la quantité de concentré.
    Il varie de 1 à 1,5 kg de lait /kg MS ingéré,
  • Le coût alimentaire du troupeau laitier moyen est de 70 €/1 000 l.

Découvrez également nos actualités du moment