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Alimentation avant tarissement, choix des produits, environnement et logement des taries sont bien sûr à maîtriser dans la conduite du tarissement. Mais en amont, lors de l’acte du tarissement en lui-même le risque d’inoculer une bactérie pathogène est élevé. Si les conditions d’hygiène ne sont pas bonnes, ce risque est important et les conséquences peuvent être graves. 

Bien que le tarissement soit une mesure courante, il n’en reste pas moins un acte médical.

  1. Tarir sur une seule traite, quel que soit le niveau de production,
  2. Vérifier au préalable l’absence d’infection mammaire, sinon, traiter et décaler le tarissement,
  3. Se laver soigneusement les mains et les désinfecter avec savon et désinfectant,
  4. Nettoyer convenablement les trayons, en insistant pendant 20 à 30 secondes sur l’extrémité du trayon, et bien les sécher,
  5. Désinfecter l’extrémité du trayon avec les serviettes désinfectantes (1 serviette/quartier). Ne pas oublier que le quartier ne sera plus trait et qu’une bactérie introduite durant le tarissement pourra facilement s’y développer,
  6. Injecter le produit du tarissement en respectant l’intégrité du canal du trayon. Limiter l’insertion à quelques millimètres (4 à 5 mm),
  7. Appliquer un post trempage sur les trayons,
  8. Identifier la vache et l’écarter du troupeau.

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